Patrick Seabase :

Le cyclisme, c’est être dehors et à l’intérieur de soi en même temps

Auteur
30° Magazine/ Laurent Grabet
Copyright
Phil Gale
Parution
10.03.2016
Patrick Seabase :

Patrick Seabase ne jure que par les fixies. Sur ces drôles de machines sans frein manuel ni changement de vitesse, le Bernois escalade les grands cols. Les vidéos enthousiasmantes qu’il tire de ces aventures cartonnent sur le web. Interview, entre freecyclisme minimaliste et philosophie de la petite reine.

Patrick Seabase ne jure que par les fixies. Sur ces drôles de machines sans frein manuel ni changement de vitesse, le Bernois escalade les grands cols. Les vidéos enthousiasmantes qu’il tire de ces aventures cartonnent sur le web. Interview, entre freecyclisme minimaliste et philosophie de la petite reine.

Comment est née cette passion pour le vélo à pignon fixe (habituellement réservé à la piste)?
C’était il y a 9 ans quand un ami m’a montré son fixie. Je suis immédiatement tombé amoureux de cet objet brut et pur. Le minimalisme m’a toujours parlé. Pour moi, c’est même un mode de vie. Pourquoi vouloir sans cesse réinventer la roue et rajouter un tas de trucs quand tout est là et qu’il suffit d’en tirer le meilleur? A l’époque, je n’étais pas du tout cycliste, mais je me suis acheté un vélo à pignon fixe et je m’y suis mis. D’abord petit à petit, le soir, dans les rues désertes de Berne. Puis en conditions «normales». Je me souviens être rentré épuisé de mon premier vrai tour, un Thoune-Berne de seulement 30km! (rires) Aujourd’hui, j’avale des circuits dix fois plus longs sans trop de problème et emmagasine jusqu’à 22 000 km par année – en partie avec mon ami, le grand champion cycliste Fabian Cancellara. Je travaille beaucoup la puissance dans l’endurance. (...)

Pour lire la suite, abonnez-vous ! cliquez ici !

Patrick Seabase :