Il y eut jadis la vie de bureau à Londres, le train-train et, dans un coin de tête, l’écho sidéral des photographies de Mikko Lagerstedt, figeant l’infini des voûtes célestes dans d’immenses et implacables paysages astronomiques. Puis un sentiment devenu mantra : travailler pour vivre et non vivre pour travailler.

Dans la campagne anglaise, Luke a lui aussi couru après ses étoiles, puis timidement partagé ses images. Compliments aidant, l’apprenti s’est peu à peu mué en photographe averti. Des envies d’ailleurs ont fait le reste. Ajoutant les voyages aux cieux, il a enchaîné les explorations et, en 5 ans tout juste, s’est taillé une belle réputation sur les réseaux sociaux pour son univers épuré et graphique, évoquant une terre-mère brute et puissante, modelée par les forces de la nature. Une carrière professionnelle a suivi avec, déjà, Adobe, Sony et The North Face en portefeuille.

L’écho des grands espaces

« J’adore photographier les cieux nocturnes, si paisibles, irradiant leurs milliards de soleils nés il y a des centaines, des milliers de millions d’années. Mais les paysages terrestres occupent aussi une place centrale pour moi, comme les grandes dunes rouges de Sossusvlei en Namibie et les hautes terres du cœur de l’Islande — mon endroit favori sur terre, sans doute...

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