L’ascension du mont Blanc encadrée
Le débat était lancé depuis l’été dernier : fallait-il créer un « permis d’ascension » pour le toit de l’Europe (4’809 m), de manière à réguler le (trop) grand nombre de candidats à l’aventure (25’000 par an) ? Les autorités ont tranché.
Finalement, elles se contentent d’imposer une
réservation obligatoire dans l’un des refuges de la voie normale — Nid d’aigle
(2’372 m), Tête rousse (3’167 m) ou Goûter (3’835 m). Le
dispositif, géré par la Fédération française des clubs alpins et de montagne,
assure la traçabilité des personnes hébergées et devrait limiter la
surfréquentation du site, réduisant les problèmes de sécurité et d’incivilités,
en empêchant notamment les arrivées impromptues... Gardiens et guides devraient
retrouver des conditions de travail plus normales.
www.ffcam.fr